https://www.france24.com/en/europe/20231122-moderniser-war-monger-despot-napol%C3%A9on-s-complicated-legacy?fbclid=IwAR29vLn5tNhs_Uaw9fSgi8a7E2q3ku5qrH_cyJ83x0cjupjox9IoIubtBrI - (Écrit par Joanna YORK)
Lorsque Bonaparte entre au Conseil des Cinq-Cents le 18 Brumaire, il est expulsé par les députés aux cris de : « A bas le dictateur ».L'exclamation de tous les hommes dignes d'être des hommes, face aux figures sinistres des Mussolini, des Hitler, des Staline, aurait dû être identique et pleinement justifiée : « A bas les tyrans ou les despotes!
- Ce sont tous des dictateurs, mais tous des dictateurs despotiques, des dictateurs anti-républicains.
Le fait que ces despotes aient accompli quelques bonnes actions, certains actes républicains, ne suffit pas à les exclure de la liste des coupables, de la liste des réprouvés, comme le fait que Caracalla, le monstrueux empereur romain, pour avoir décrété l'acte mémorable Bien qu'elle s'étende à tout l'Empire romain, la citoyenneté romaine ne le libère pas pour autant de l'éternelle condamnation sociale.
Quoi qu’il en soit, la vérité historique, la vérité positive, c’est que les dictatures sont indépendantes des prédicats qui les qualifient. Ils peuvent être libéraux et progressistes comme ceux de Cézar et de Danton, ou despotiques et rétrogrades comme ceux de Silas et de Robespierre ; ils peuvent être exercés par de grands élus de l’humanité, comme Sipio et Trajan, ou par des criminels comme Néron et Hitler.
Appréciant le sens philosophique et historique des mots dictature et dictateur, ci-dessous afin de clarifier pour les hommes de bonne foi, ce qui suit :
Dictature et Dictateur sont des noms du verbe dicter, utilisé au sens figuré de prescrire, ordonner, imposer : le sens propre est l'acte d'annoncer des mots qui sont écrits par quelqu'un d'autre. Ainsi, un dictateur est celui qui prescrit, ordonne, impose quelque chose ; et la Dictature est l'ensemble des actes du Dictateur. Ainsi, lorsqu'ils sont appliqués en politique, les deux termes signifient : Dictateur – toute entité juridique, individuelle ou collective, qui exerce un gouvernement, car le gouvernement est toujours responsable de dicter, prescrire, imposer des ordres ; et La dictature est le gouvernement exercé par le dictateur.
Ainsi, en général, c’est un gouvernement dictatorial, une dictature, qu’il s’agisse du gouvernement démocratique du parlement français ou anglais, comme l’était le gouvernement antidémocratique du fascisme italien, du nazisme allemand et du bolchevisme russe.
Il y avait des dictatures, à la fois individuelles de Camille ou de César dans la Rome antique, ainsi que collectives du Conseil des Dix dans la Venise médiévale et de la Convention nationale française pendant la Révolution française.
Fondamentalement, tous les gouvernements d’hier et d’aujourd’hui sont des dictatures.
Peu importe que les lois et les décrets émanent d'organes différents, ou qu'ils soient émis par le même organe, pour classer le gouvernement comme dictatorial ou non. Ce qui définit réellement la dictature, c'est l'exercice de la force matérielle en direction de la société.
Eh bien, toute la question réside en réalité dans le choix de la forme de dictature à adopter, en fonction du moment et du lieu.
Ce n'est qu'avec Augusto Comte que le problème a été résolu empiriquement, mais il a trouvé la solution systématique, combinant la dictature avec la république, condensant la première en un seul corps principal, purement monocratique et définissant la seconde comme le régime sociocratique, de liberté spirituelle maximale, caractérisé par l'incorporation du prolétariat à la société, établissant finalement la dictature républicaine. (Prononciation républicaine)
Il convient également de rappeler qu'à une époque où la confusion des pouvoirs temporels et spirituels était explicable et justifiable, comme dans l'Antiquité romaine, et il me semble que cette mode persiste encore au Brésil, presque tous les magistrats qu'on appelait d'abord « dictateurs », ont toujours digne leur rôle. Ils étaient de véritables sauveurs du peuple.
Pierre Larousse écrit :
"Le dictateur était un magistrat extraordinaire, créé dans des moments critiques pour gouverner pendant six mois. On l'appelait en latin "dictateur", parce que tout le monde obéissait à ses ordres.
"Dictateur appellatur, quod ejus dicto omnes audientes essent"
Il fut nommé par les Consuls en vertu d'une Ordonnance du Sénat.
Bossuet disait : « La dictature était une magistrature extraordinaire, qui s'établissait selon la demande, à tous les temps de la République et non une forme particulière de gouvernement »
Pour les raisons expliquées ci-dessus, nous voyons que dans la société romaine antique, la dictature n'était pas exactement un gouvernement, mais une délégation de gouvernement, une magistrature provisoire, établie par les organes gouvernementaux romains de l'époque.
Depuis cette époque, la nécessité de concentrer le pouvoir pour mieux l’exercer a déjà été démontrée.
De sorte que les dictatures ultérieures qui ont émergé, plus ou moins modifiées, ont montré une tendance, de plus en plus prononcée, vers cette concentration. L'histoire nous a montré que le côté répréhensible des dictatures, basé sur la construction sociologique d'Augusto Comte, seuls les dirigeants et les dirigés ne se rendaient pas compte, qu'à côté de la concentration, l'évolution sociale montrait aussi la bipartition du pouvoir ; la séparation du pouvoir temporel et spirituel, réduisant la dictature à n'exercer que le premier de ces pouvoirs.
Ainsi, tant que le principe de séparation des pouvoirs est strictement respecté, les dictatures passent de rétrogrades à progressistes, de despotiques à libérales, devenant ainsi de véritables dictatures républicaines. P. A. Lacaz
Après cette exposition sur le despotisme de Napoléon Bonaparte, je tiens à rappeler que le grand-père de mon grand-père était un soldat de Napoléon Bonaparte. Ci-dessous, mon histoire familiale.
https://palacazgrandesartigos.blogspot.com/2023/11/la-famille-lacaze-au-bresil.html
No comments:
Post a Comment